Orbiteur Open-Source

Type : Plateforme surface-orbite et orbite-orbite multifonctions.
Fabricants : Multiples.
Statut légal des plans : Dans le domaine public.
Mode de propulsion : Moteurs-fusées (azote métastable ou oxygène-hydrogène).
Armement : Aucun par défaut, mais peu emporter une variété d'armes légères.
Capacité supraluminique : non.
Longueur : 50 mètres.
Charge utile : 100 à 250 tonnes selon les modèles.
Équipage : jusqu'à 6.
Passagers : variable, selon la configuration.
Aussi connu sous le nom de OOS.
L'Orbiteur Open Source (OOS) représente un excellent exemple de ce que l'économie partagée de l'âge interstellaire est capable de produire quand on lui donne une plateforme spatiale évolutive, du temps et pléthore de problèmes à solutionner.
L'invention de l'OOS reste un mystère : les plans initiaux sont apparus au début de l'âge interstellaire, postés par un utilisateur anonyme sur un forum sélénite. Ce concept s'inspire à la fois des navettes de l'âge industriel et des remorqueurs de l'âge interplanétaire pour proposer un type de vaisseau qui, à l'époque, était totalement inédit : un engin spatial accessible à tous.
L'OOS n'a rien d'une merveille de technologie high-tech. Il s'agit plutôt d'une combinaison plutôt maline de techniques bien maîtrisées, qui résultent en un vaisseau surface-orbite rustique, robuste, économique et adaptable à n'importe quelle mission en orbite planétaire. Chacun de ses composants a été étudié pour optimiser le coût de l'ensemble. L'OOS peut employer n'importe quel carburant chimique (de l'omniprésent oxygène-hydrogène liquide à l'azote métastable), ses tuiles thermiques peuvent être remplacées avec un tournevis et une perceuse, ses pièces détachées sont trouvables dans n'importe quelle recyclerie orbitale et son module-cargo transporte tout et n'importe quoi. Bien sûr, l'OOS n'est pas aussi puissant que les véhicules sol-orbite modernes et ne possède pas l'endurance d'un remorqueur orbital spécialisé, mais contrairement à ces derniers, il est déployable par les plus petites et les plus isolées des communes.
Il est difficile de déterminer combien de variantes de l'OOS sont en service dans l'espace humain, mais il est possible de transformer le vénérable orbiteur en une véritable ménagerie aussi diverse que le sont ses usagers. Convertir un OOS en drone de ravitaillement ? Faisable avec quelques heures devant soi et une darse orbitale. Le transformer en vaisseau interplanétaire avec l'addition d'un moteur nucléaire ? Il suffit d'ajouter quelques dissipateurs thermiques. En faire une plateforme de tir atmosphère-orbite ? Illégal, mais faisable. Construire un OOS d'exploration équipé d'un train d'atterrissage renforcé ? Voyons. Un OOS capable de vol interstellaire ? Avec un calculateur externe et un petit translateur, on envoie la bestiole sur Tau Ceti.
Sans grande surprise, une étude récente a établi que plus de 65% des engins orbitaux dans l'espace humain étaient des OOS ou assimilés.