Explorateur Inyanga


Type : vaisseau d'exploration en espace profond.
Fabricant
: Communes Sélénites (Modèle A) et Qith Saïmour (Modèle B).
Statut légal des plans
:
sous licence.
Mode de propulsion :
hauban solaire.
Capacité supraluminique :
oui.
Longueur :
120 mètres.
Charge utile :
5 000 tonnes.
Équipage:
Jusqu'à 40 spationautes.
Aussi connu sous le nom de
Caravelle-Papillon / Jonque étoilée.

Dans la mythologie Zoulou, Inyanga-iNyanga est une déesse lunaire, associée aux guérisseurs. Dans l'espace humain, ce nom est étroitement associé à une classe de vaisseaux d'exploration à longue portée, employés notamment par la Phalène. L'Inyanga dérive de designs conçus à la toute fin du Bas-Âge. Née d'une époque plus précaire que la nôtre, cette classe met l'accent sur la redondance et l'ergonomie au détriment de la performance brute. D'une organisation peu conventionnelle avec son anneau de gravité centrifuge inspiré des stations spatiales, l'Inyanga peut passer de longs séjours en orbite, où il est employé à la manière d'un avant-poste temporaire pour soutenir une équipe d'exploration au sol. Quand le vaisseau est soumis à sa propre accélération, la rotation de l'anneau est interrompue et les quartiers de l'équipage dissociés, puis pivotés sur leur axe pour s'aligner dans l'axe de poussée.

L'Inyanga est propulsé par un hauban solaire : un moteur qui emploie un puissant dipôle magnétique pour collecter la quantité de mouvement du vent solaire et la transférer à un fluide propulsif stocké à bord, le plus souvent de l'hydrogène. Le hauban emploie à cet effet un câble électromagnétique d'un kilomètre de long, attaché au circuits inducteur qui sert aussi de superstructure à l'Inyanga. Les conteneurs d'hydrogène servent également à protéger l'équipage des radiations solaires, même si, en temps normal, le champ magnétique généré par le hauban est suffisant. Par défaut, l'Inyanga accueille également deux navettes dans sa section de proue.

Il n'est pas exagéré de dire que l'Inyanga constitue une icône culturelle pan-humaine, notamment du fait de son utilisation dans les expéditions galactiques de la Phalène, au premier rangs desquelles la fameuse Expédition Laniakea. Cinquante ans après la mise en service de son prototype, la classe continue d'être plébiscitée par les explorateurs, les exobiologistes et les cartographes : si des modèles plus récents peuvent battre l'Inyanga à la course, son confort et sa robustesse restent uniques.

On compte environ cinq cents Inyanga en service actif dans l'espace humain ; si la majorité sont des engins d'exploration, on peut également croiser quelques cargos et messagers d'espace profond au service de l'Astropostale, tandis que des corsaires de la Bulle Smyrnienne en auraient modifié une paire pour les employer comme vaisseaux de reconnaissance. 

Illustration pour Starmoth par Lilly Harper, qui écrit sa propre science-fiction sur le blog Beacons in the Dark.

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